vendredi 20 décembre 2013

Alexandre Hascoët, itinéraire d'un garçon engagé

Dans la série "ils me rejoignent", je vous propose de découvrir le parcours d'Alexandre HASCOËT, 34 ans, qui habite le 15ème arrondissement depuis 10 ans (quartier Saint-Lambert).



Alexandre vous parle de son itinéraire, de l'UNI au Réseau...

1979 : naissance à Versailles
Né de parents commerçants, j’ai grandi dans l’Essonne jusqu’à mes 20 ans où je décide alors de m’installer à Paris pour y faire mes études.

1997 : début de mon engagement politique
Passionné depuis tout jeune par la politique, l’arrivée au pouvoir du gouvernement Jospin me pousse à 17 ans à prendre ma carte au RPR et à m’engager pour contribuer à la réélection de Jacques Chirac en 2002. Mon engagement militant se traduit ensuite à l’université où, exaspéré par le totalitarisme idéologique ambiant, je décide de rejoindre en 1998 les rangs de l’UNI, la seule organisation étudiante de droite. En 1999, j’exerce mon premier mandat étudiant après avoir été élu au conseil d’administration de l’université Paris I.  
 
2002-2006 : premières responsabilités politiques
En parallèle de mes études d’histoire puis de science politique à la Sorbonne, j’intègre en 2002 le bureau national de l’UNI  (devenu un mouvement associé de la nouvelle UMP) en tant que Délégué national adjoint en charge des sections franciliennes et parisiennes. Dans le même temps j’exerce plusieurs mandats liés à la vie étudiante locale et nationale (administrateur du CROUS de Paris, membre de la Commission Armées-Jeunesse, du Conseil national du sport universitaire…) et deviens conseiller national de l’UMP.

2006-2007 : en première ligne sur des batailles politiques majeures
En 2006, je prends les rênes de l’UNI en tant que Délégué national. C’est à ce titre que je participe aux côtés notamment de Bruno Julliard (alors président de l’UNEF) et de Jean-François Martins (alors président de la FAGE) aux négociations avec le Premier ministre (Dominique de Villepin), le Ministre de l’Education nationale (Gilles de Robien) et le Ministre de l’Enseignement supérieur (François Goulard) afin de trouver une issue à la crise du CPE.
En 2007 je prends une part active à l’élection de Nicolas Sarkozy en tant que responsable national et porte-parole du collectif des « Etudiants avec Sarkozy » qui a rassemblé plus de 30 000 jeunes à travers la France. Dans le prolongement de la campagne présidentielle, je participe, à l’invitation du nouveau Président de la République et de la Ministre de l’Enseignement supérieur (Valérie Pécresse), aux réunions d’élaboration de la loi LRU sur l’autonomie des universités.       

Depuis 2008 : une vie professionnelle en phase avec mes valeurs
En 2008, je décide de prendre un peu de recul avec l’action politique traditionnelle. Je choisis alors d’exprimer mon engagement militant sous une forme plus concrète au sein de l’association « Le Réseau ». Lancé en février 2007 par Gilles de Robien, Ministre de l’Éducation nationale, Jean-François Amadieu, directeur de l’Observatoire des discriminations et 50 DRH de grands groupes, « Le Réseau » vise à créer le lien nécessaire entre l’Ecole et l’Entreprise. Avec les collaborateurs des 81 grands groupes membres de l’association, nous avons déjà aidé plus de 100 000 élèves, notamment dans des collèges du 15e, issus de milieux modestes et/ou en difficulté scolaire dans leurs choix d’orientation et d’insertion professionnelle. Depuis 2011, je suis le Délégué Général adjoint du « Réseau ».

mardi 17 décembre 2013

Pour un code de bonne conduite

Demain, je défendrai un vœu au Conseil de Paris pour proposer un code de bonne conduite entre les candidats dans tous les arrondissements.

Les maires d'arrondissement, les Adjoints au Maire de Paris, à commencer par la Première d'entre eux, Anne Hidalgo, ne doivent pas confondre les agendas municipaux avec les agendas personnels de candidat!

C'est la confusion des genres pour le moment. Je pense que tous les élus doivent avoir connaissance des manifestations organisées dans les locaux et équipements municipaux et des événements organisés par les associations subventionnées par les impôts des Parisiens.

Je l'avais demandé il y a déjà 2 ans dans le 15ème, en vain.
La semaine dernière, le Conseil d'arrondissement du 15ème a refusé ce code de bonne conduite.

Bertrand Delanoë se montrera-t-il plus démocrate que le Député-Maire du 15ème?

lundi 16 décembre 2013

5 jours de campagne et déjà créditée de 2,5% d'intention de vote!

En ce dimanche 15 décembre, le Journal du Dimanche Paris a fait sa Une sur deux sondages clés à Paris qui concernent les 14ème et 15ème arrondissements dans lesquels Nathalie Kosciusko-Morizet et Anne Hidalgo se présentent.

Évidemment, le sondage du 15ème arrondissement a retenu toute mon attention. C'est la première fois que je me présente sous mon nom et étant entrée en campagne le 5 décembre dernier dans la soirée, je me demandais comment j'allais m'en sortir au bout de 5 jours de campagne.

Voici les résultats pour un sondage IFOP - Sud radio réalisé du 10 au 12 décembre 2014 sur un échantillon de 505 personnes :


2,5% ... au bout de 5 jours de campagne, sans étiquette... Franchement je n'en espérais pas tant.
Maintenant je le sais, nous serons qualifiés pour le second tour au soir du 23 mars.

J'ai bien l'intention de faire baisser le score du Front national qui est l'allié objectif de Mme Hidalgo, et du Député-Maire du 15ème qui, sans vergogne, prend deux candidats Modem sur sa liste qui ont voté pour François Hollande à l'élection présidentielle.

100% des candidats de ma liste habitent le 15ème et ont voté pour Nicolas Sarkozy.

Ceux qui pensaient que ce sondage allait me décourager me connaissent mal. Impossible ne fait pas partie de mon vocabulaire. J'ai plein de surprises dans ma besace et surtout une équipe extrêmement motivée, prête à défendre un projet audacieux.

Une partie de la dreamteam
Ce matin, nous avons reçu un accueil formidable sur le terrain. Les habitants du 15ème n'en peuvent plus de Monsieur "C'est pas ma faute", le Député-Maire du 15ème, qui leur explique depuis 2001 que si le 15ème est sale, si l'insécurité s'y développe, et si les familles en sont chassées, c'est de la faute de la mairie de Paris, du conseil régional, du gouvernement, de l'Europe etc...

Si vous voulez des élus responsables, qui assument, et qui changeront votre quotidien : choisissez une droite libre pour le 15ème!

vendredi 13 décembre 2013

Une parole rafraîchissante

Dans la série : "Ils me soutiennent", je vous propose de découvrir le portrait de Catherine MARGUERITTE, qui nous parle de son parcours.


1958 : naissance à Saint-Gilles-Croix-de-Vie (Vendée);
Septembre 1977 : départ de l’île d’Yeu pour Paris. Je vis dans le 15ème depuis 20 ans, après avoir vécu dans le 19ème et le 14ème arrondissement où 3 de mes quatre enfants sont nés. Mon installation dans la capitale fut à la fois difficile et riche de rencontres et de défis. J’ai expérimenté toutes ces difficultés, recherche de logement, bourses étudiantes insuffisantes, transports chers et fatigants...
Cependant mon travail à la Bibliothèque Nationale, me permit d’autofinancer mes études d’Histoire de l’Art et d’Arts Plastiques suivies d’une formation de modéliste. 

En 1984 je me spécialise dans le style et l’accessoire de mode. J’intègre la Fédération de la Maroquinerie, je crée plusieurs collections pour de grands noms français et internationaux jusqu’en 1997 où à la naissance de mon 4ème enfant je décide de faire une pause dans une vie professionnelle dense et de mieux seconder mon mari artisan Tailleur de Pierre. Je m’investis alors dans les milieux associatifs, que je n’avais jamais cessé de fréquenter (Fédération de parents d’élèves, Associations de proximité, associations de cours artistiques...). Je comprends particulièrement les jeunes familles qui doivent jongler avec un emploi du temps et des horaires à élastique, je suis passée par là!

En 2003, je deviens secrétaire d’une Association de Locataires dans le 15ème arrondissement, Présidente en 2007. Ma participation aux Conseils de quartier m'a vivement intéressée (c’était le début de la notion de démocratie de Proximité) Simultanément, en amoureuse de Paris, de son histoire et de son architecture, j’ai édité une collection de jeux de 7 familles sur la Capitale.

Enfin, en Octobre 2013, je rejoins en tant que collaboratrice et actionnaire une entreprise de création d’accessoires privilégiant le Made in France & le made in Breiz.

Engagement politique :

En 2008, dans le souci de servir et dans un esprit constructif, j’ai rejoint l’équipe municipale de l’arrondissement à la demande de notre député Jean-François Lamour, pour lequel j’avais fait campagne en 2006. Élue Conseillère d’arrondissement déléguée à l’Architecture, mon engagement politique est relativement tardif, néanmoins ma réflexion s’est enrichie, de cette manière j’ai pu apprécier la dichotomie entre le discours politique et l’exercice du pouvoir. J’ai pu constater que les véritables enjeux ne sont jamais communiqués et ne font l’objet d’aucuns débats. Sous une pléthore d’élus seuls deux ou trois personnes sont décisionnaires, ce fonctionnement dont souffre notre République à tous les niveaux n’est pas acceptable.

Je rallie aujourd'hui le projet et la liste de Géraldine. C'est une femme courageuse, au service des Parisiens et des habitants du 15ème. La compétence et l'honnêteté dont elle fait preuve m'ont impressionnée dès le début de mon mandat. Son ouverture d'esprit est semblable à la Ville, son discernement est à l'image du 15ème arrondissement, je suis fière de m'engager à ses côtés.

mercredi 11 décembre 2013

Lettre ouverte à Jean-François Copé

Cher Jean-François,

J'apprends que, dans quelques minutes, le Bureau Politique de l'UMP aura à se prononcer sur la suspension de nombreux candidats alternatifs aux élections municipales à Paris dont je fais partie.

Je vais t'épargner la tâche ingrate de sanctionner celle qui t'a apporté 556 voix dans le 15e en novembre 2012 pour l'élection à la présidence de l'UMP. Je souhaite surtout par cette lettre gâcher aux commanditaires de cette funeste manœuvre le plaisir de me voir sanctionnée pour Copéisme aggravé!

Car c'est bien moi qui me mets en retrait de l'UMP, et non l'inverse.

Mais que les choses soient claires : je fais le choix de prendre  mes distances avec l'UMP-Paris et non pas avec les instances nationales. Tu sais que je soutiens ton action à la tête de notre formation politique et combien je souhaite la réussite de ta présidence.

En revanche, je ne peux plus cautionner plus longtemps la Fédération de Paris présidée par Philippe Goujon qui a réussi l'exploit de ne pas gagner une seule élection à Paris en 12 ans, à l'exception de l'élection présidentielle de 2007. Personne ne doute que nous devons cette unique victoire à la personnalité de Nicolas Sarkozy et non aux qualités d'une équipe fédérale qui est l'incarnation d'un désastre collectif.

Je rappelle rapidement les exploits des grands stratèges de la Fédération UMP de Paris :
-maintien des baronnies de l'Ouest parisien qui se réduisent comme peau de chagrin;
-absence de soutien aux élus de l'Est qui mènent des combats difficiles;
-répétition de parachutages ratés de candidats;
- non-respect de la parité aux élections législatives (0 femme députée UMP dans la capitale en 2012, une première depuis 50 ans);
-soutien à Chantal Jouanno aux sénatoriales de 2011 passée à l'UDI avec les voix des Grands électeurs de l'UMP;
-mise à l'index de la nouvelle génération qui ose proposer des choix politiques plus modernes;
-sans oublier quelques irrégularités dans des élections internes donnant lieu à des mises en examen d'élus;

Tels sont les ingrédients de défaites successives dont je rappelle le bilan : 12 maires d'arrondissement de gauche sur 20, 8 sénateurs de gauche sur 12,  12 députés de gauche sur 18.

Cerise sur le gâteau : nous avons appris il y a quelques jours un accord parisien UMP-UDI avec le Modem, parti qui s'est illustré par son soutien à François Hollande en 2012 !

La politique a valeur d'exemple, et il est regrettable que des responsables ayant fait la preuve de leur incompétence soient maintenus et promus par l'UMP. Dans ces circonstances, comment restaurer le lien de confiance avec nos électeurs qui sont tentés par le vote extrémiste?

Quand j'ai poussé pour la première fois la porte du RPR il y a 17 ans, ce n'est pas ce que j'espérais trouver derrière.

Mon retrait de l'UMP est donc un acte de liberté.

Je vais défendre dans le 15e, avec une équipe de courageux dont ma collègue Catherine Margueritte, les valeurs qui devraient être celles de l'UMP-Paris :
-la promotion de convictions rassemblées dans un projet d'intérêt général
-la proximité avec nos concitoyens et la fidélité à un territoire
-le refus de tous les sectarismes
-la promotion de l'égalité femme-homme
-la défense d'une éthique irréprochable dans l'exercice des mandats
-la lutte contre le clientélisme
-le combat contre le népotisme
-la transparence
-la méritocratie

Refusant le tourisme électoral qui m'a été proposé par Nathalie Kosciusko-Morizet, je défendrai ces valeurs dans un arrondissement que j'habite depuis 17 ans et dont je suis élue depuis 13 ans.

 Parce qu'elle incarnera ce qu'attendent les électeurs de la droite républicaine, la liste que je conduirai en mars prochain sera un rempart contre le Front National qui ne doit surtout pas atteindre le score de 10% au premier tour, ce qui ferait basculer le 15e arrondissement à gauche.

Je te souhaite de réussir dans la mission que tu t'es fixée et te garde ma fidèle amitié.

Géraldine Poirault-Gauvin
Élue du 15eme arrondissement de Paris
Une droite libre pour le 15e

mardi 10 décembre 2013

lundi 9 décembre 2013

Municipales 2014 : pour un code de bonne conduite entre les candidats

COMMUNIQUE
de Géraldine POIRAULT-GAUVIN, candidate aux élections municipales de mars 2014

Font-ils campagne avec vos impôts ?

Géraldine POIRAULT-GAUVIN, candidate aux élections municipales de 2014 dans le 15ème arrondissement de Paris, lance un appel à tous les élus de la capitale, de gauche comme de droite, pour que soit respectée une très grande éthique dans la campagne des municipales de 2014.

Selon elle, la Première Adjointe au Maire de Paris, comme de nombreux adjoints au Maire de Paris et Maires d'arrondissement, ont la fâcheuse tendance à confondre les moyens donnés pour l'exercice de leur mandat avec ceux de leur campagne municipale, notamment en termes de collaborateurs.

Voeu code de bonne conduite
Télécharger le vœu 

Au nom de l'équité entre les candidats, mais surtout au nom du respect de la loi, les cabinets de l'Hôtel de ville et ceux des mairies d'arrondissement ne doivent pas être mis à contribution pour participer à la campagne des élus pour lesquels ils travaillent. Les agendas municipaux doivent être connus par l'ensemble des élus. Toutes les manifestations qui se déroulent sur le territoire de Paris et dans les arrondissements, notamment celles qui se tiennent dans des équipements municipaux et/ou qui sont financées par des subventions municipales doivent être notifiées à l'ensemble des élus.

Géraldine POIRAULT-GAUVIN défendra un vœu adressé au Maire de Paris et au Maire du 15ème en ce sens, ce soir au Conseil d'arrondissement, et la semaine prochaine au Conseil de Paris, afin de garantir un code de bonne conduite et d'équité entre les  élus de la capitale.

jeudi 5 décembre 2013

Pourquoi je suis candidate à #Paris15

Lettre ouverte aux habitants du 15ème arrondissement de Paris

 

Géraldine 2014
Chers habitants du 15ème,

Vous n'avez plus envie d'aller voter? Vous pensez que les hommes politiques ne méritent plus votre confiance ? Vous ne voulez plus choisir vos élus par élimination ?

Pourtant, vous êtes des citoyens avertis, vous aimez votre arrondissement et vous ne baissez pas les bras.
C'est justement pour VOUS que je me présente à la Mairie du 15ème arrondissement.

Depuis 17 ans, vous me voyez sur les marchés du 15ème distribuer les tracts des autres. Ils vous ont déçus. Ils m'ont déçue aussi. Depuis 2001, les habitants du 15ème ont été les otages des rivalités entre la gauche majoritaire à la mairie centrale et la droite majoritaire dans le 15ème. Et depuis 2008, le Député-Maire du 15ème s'occupe trop de politique politicienne.

Je crois que le 15ème mérite mieux, et qu'il doit enfin entrer dans le 21ème siècle. Les entreprises doivent y être mieux accueillies pour offrir plus d'emplois. Les familles doivent être davantage soutenues dans toutes les étapes de leur vie quotidienne (logement, mode de garde...). Les rues du 15ème doivent enfin être propres et sûres.

Élue depuis 2001, habitante du quartier Commerce, mère de deux enfants, j'ai décidé de défendre avec mon équipe un engagement sincère au service de notre arrondissement.

Pourquoi vais-je réussir là où d'autres ont échoué?

D'abord, parce que je suis une femme libre, qui ne fait pas la politique de la chaise vide et qui n'a jamais mis ses convictions dans sa poche. Depuis des années, je souhaite incarner de nouvelles pratiques politiques, plus modernes et plus en phase avec vos attentes. Le refus des parachutages, la limitation du cumul des mandats, la parité, la lutte contre le népotisme et tous les sectarismes, l'éthique dans l'exercice des mandats, la transparence... sont autant de valeurs auxquelles je n'ai jamais renoncé.

Ensuite, parce que je vais me battre pour vous avec sincérité et que je défendrai chaque dossier de toutes mes forces! Je serai une ambassadrice efficace du 15ème, quelle que soit la majorité au niveau central.

Enfin, parce que j'ai la passion du 15ème arrondissement et de ses habitants.

Je souhaite être VOTRE MAIRE et tisser avec vous une relation directe basée sur la proximité.

Aujourd'hui, alors que j'ai eu le courage de dénoncer les mauvaises pratiques de la Mairie du 15ème, le Député-Maire veut m'écarter de cet arrondissement, comme s'il lui appartenait. Nathalie Kosciusko-Morizet me propose une place éligible de Conseillère de Paris dans le 8ème arrondissement. Hostile aux parachutages, j'ai refusé et j'ai choisi la fidélité aux habitants du 15ème.

Grâce à mon expérience d'ancienne Adjointe au Maire, de Conseillère de Paris et de Conseillère régionale d'Ile-de-France, je suis prête.

Je vous proposerai dans quelques semaines une liste de candidats étiquetés "100% 15ème". Ils viendront de tous les horizons de la droite et du centre. Mes colistiers seront uniquement mobilisés vers un objectif : vous servir et non pas se servir!

Paris, ce sont 20 arrondissements et donc 20 élections.
Dans le 15ème, je suis la seule à pouvoir faire barrage à Anne Hidalgo et au Front national qui, au delà du score de 10%, se maintiendrait au second tour et ferait basculer notre arrondissement à gauche. Par ailleurs, s'il est réélu, le Député-Maire du 15ème sera obligé d'abandonner son mandat de maire en application de la loi sur le non-cumul. Qui sera alors le maire à partir de 2017?

Je suis donc la candidate naturelle du renouvellement pour le 15ème, celle que vous pouvez choisir maintenant.

Vous pouvez compter sur moi pour toujours défendre l'intérêt général avant les intérêts partisans. C'est la raison pour laquelle je me suis mise en congé de l'UMP afin de mener une campagne libre et audacieuse.
Mon ambition : vous redonner envie de voter.

J'en ai la force et le courage.
A vous de me donner les moyens d'agir.
Fidèlement,

Géraldine POIRAULT-GAUVIN
Conseillère de Paris et du 15ème
Conseillère régionale d'Ile-de-France

dimanche 24 novembre 2013

Beaugrenelle, l'éclairage et la sécurité seront renforcés!

Belle victoire pour ma collègue Catherine Margueritte et moi-même après des années de dialogue de sourds entre la mairie centrale et la mairie du 15ème sur le projet du centre commercial.

Dès le lendemain de l'inauguration du centre commercial Beaugrenelle, nous avons déposé trois vœux adressés au Maire de Paris pour demander un renforcement de l'éclairage, de la propreté et de la sécurité dans le quartier.

Vœu Propreté
Vœu Sécurité
Vœu Éclairage

Voici mon intervention au Conseil de Paris des 12 et 13 novembre 2013



 L'exécutif a accepté de voter mon vœu sur l'éclairage à l'unanimité avec l'amendement oral que j'ai naturellement intégré.

C'est donc une excellente nouvelle pour le quartier Beaugrenelle, même si il reste encore beaucoup à faire pour améliorer la situation dans ce quartier!

jeudi 21 novembre 2013

Dupleix : pour un arrêté interdisant les rassemblements nocturnes

Je viens de saisir le Préfet de Police pour lui demander d'envisager la publication d'un arrêté interdisant les rassemblements nocturnes dans le périmètre de l'ex-ZAC Dupleix, à Paris15ème.

Ma lettre au Préfet de Police : Ici

Depuis 10 ans que je suis avec la plus grande attention tous les dossiers qui concernent le secteur Dupleix, nous devons reconnaître que les résultats ne sont pas satisfaisants.

Le riverains continuent à subir des nuisances nocturnes, générées par une poignée d'individus qui, pour la plupart, résident dans le quartier et qui troublent la tranquillité des habitants.

Tout a été essayé pour résoudre le problème : patrouilles plus fréquentes de la police, verbalisation du tapage nocturne, mandat confié à une association d'éducateurs de rue, mission de correspondants de nuit relevant des personnels de la ville de Paris entre 16h et minuit (1h le week-end pendant l'été), mesure de voirie, construction d'un City stade boulevard de Grenelle... La liste n'est pas exhaustive.

Pourtant, les riverains, légitimement exaspérés, continuent de subir chaque nuit les incivilités de ces personnes connues des services de police.

L'interdiction des rassemblements sur le périmètre se situant entre les rues Desaix, George Bernard Shaw, Edgar Faure et la place Dupleix est une mesure qui n'a pas encore été explorée. Il faut des actes forts pour régler ce problème. J'attends du Préfet de police qu'il prenne ses responsabilités.

Enfin, je demande au Maire du 15ème, comme je l'ai fait lors d'un récent Conseil d'arrondissement, de réunir plus fréquemment le CSPDA (Conseil d'arrondissement de prévention de la délinquance du 15ème) qui rassemble la municipalité, la justice et la police pour proposer des actions opérationnelles spécifiques. Il s'est réuni 4 fois en 6 ans sous cette mandature, ce qui est totalement insuffisant. Le Contrat Local de Sécurité est un outil sous-utilisé à Paris et dans le 15ème arrondissement.

Les habitants n'attendent pas des discours, ils veulent des actes. A ceux qui sont en responsabilité d'agir!

Rappel de mon intervention sur la sécurité lors du Conseil d'arrondissement d'octobre 2013 qui, vous le verrez, n'intéressait pas les élus du 15ème!



lundi 18 novembre 2013

Un élu travaille, une élue "ne travaille pas"!

Voilà, c'est dit. J'ai parlé du sujet tabou des attributions de places en crèche dans la capitale lors de la dernière séance du Conseil de Paris et je ne regrette pas une seconde d'avoir décrit la réalité du terrain.

Dans tous les arrondissements, beaucoup de places en crèche sont attribuées par piston et les commissions d'attribution sont bidons! Elles sont préparées en amont et les élus, de gauche comme de droite, viennent plaider la cause de certains dossiers.

 

Je précise simplement que personne n'a remis en cause la réalité que j'ai décrite : 100% des élus de mon arrondissement ayant fait une demande de place en crèche l'ont eue... alors que seuls 20% des Parisiens en obtiennent une.

Je me suis prêtée à une expérimentation dans le 15ème en inscrivant mes propres enfants pour une demande de place en crèche, sans prévenir ni le maire, ni la commission. Parmi plusieurs milliers de dossiers, personne n'a prêté attention à ma requête.

Le Maire du 15ème n'a pas manqué de riposter par une nouvelle sortie machiste : pour lui, l'élue que je suis, Conseillère de Paris parmi les plus actives, Conseillère régionale d'Ile-de-France, "ne travaille pas". C'est ce qui, à ses yeux, justifierait le fait que mes enfants n'aient pas eu de place en crèche! La réalité est rude : je n'ai pas eu de place en crèche car personne n'a su que j'en avais fait la demande et parce que je n'ai pas demandé à être pistonnée.

Au passage, vous remarquerez que le Maire du 15ème reconnaît implicitement qu'en tant que Maire, mais aussi en tant que Député, il ne travaille pas !

Pourtant les conditions pour déposer une place en crèche sont très claires et figurent sur le site de la mairie du 15ème ICI. Il faut avoir une activité salariée "ou autre". Je précise que mon inscription a été validée sur le plan administratif.

Mais le plus dramatique, c'est que je ne suis pas là pour défendre les droits de mes enfants à prétendre à tel ou tel service public! Je me bats pour la transparence et l'équité des attributions pour les simples citoyens dans le 15ème comme dans tout Paris. Les petits arrangements entre élus pour bénéficier pour eux de privilèges ne sont plus supportables. Les élus, je le pense sincèrement, doivent avoir moins de droits que les autres.

Tournons ensemble la page de l'ère Delanoë, qui n'aura pas été plus vertueuse que les précédentes, et changeons clairement de cap pour les municipales de 2014.

vendredi 8 novembre 2013

Plus d'éthique dans l'exercice des mandats : bravo Nathalie!

D'après le site Atlantico, Nathalie Kosciusko-Morizet aurait annoncé aujourd’hui qu'elle attendait une éthique irréprochable des candidats qui figureront sur ses listes en mars prochain. Je la félicite, car nos concitoyens sont excédés de voir que certains élus ne montrent pas l'exemple ou que d'autres profitent de leur mandat pour bénéficier de certains avantages.

En mai 2012, j'avais déjà alerté le Conseil d'arrondissement du 15ème et le Conseil de Paris sur la nécessité de ne pas attribuer de logements sociaux de la Ville de Paris à des enfants ou à des proches d'élus en exercice. Mon intervention n'avait pas plu au sein de mon groupe dans le 15ème! En voici un extrait :


Vous trouverez également le texte du vœu que j'avais déposé lors de la séance du Conseil de Paris de mai 2012 ICI.

Pour retrouver la confiance de nos concitoyens, les élus doivent être exemplaires et avoir moins d'avantages que nos concitoyens. Un mandat vous oblige à respecter une certaine éthique, quitte à perdre certaines de vos prérogatives.

mercredi 6 novembre 2013

Sauver l'union dans le 15ème arrondissement de Paris


Télécharger la lettre
Lettre adressée aux membres de la Commission d’investiture de l’UMP en vue des élections municipales de 2014 à Paris

Monsieur le Président de l’UMP,
Chers membres de la Commission d'investiture,

Depuis des années, je me bats pour défendre de nouvelles pratiques politiques, plus modernes et plus en phase avec les attentes de nos concitoyens. Le refus des parachutages, la limitation du cumul des mandats, la parité, la lutte contre le népotisme et tous les sectarismes... sont autant de combats qui nous permettront de regagner la confiance de nos électeurs.

Vous connaissez mon attachement au 15ème arrondissement de Paris que j'habite depuis 17 ans et que j'ai l'honneur de représenter au Conseil de Paris depuis 6 ans, après un mandat d’adjoint au Maire d’arrondissement.

Cet enracinement s'accompagne d'une connaissance exigeante des dossiers et des grands enjeux de ce territoire déterminant pour la reconquête de Paris. Il suffit de lire les procès-verbaux des séances du Conseil d'arrondissement et du Conseil de Paris pour comprendre que je suis l'une des élues les plus actives du 15ème. J'y défends les idées de l'UMP, en restant fidèle aux valeurs de notre famille politique, et en y apportant de la tolérance et de l’ouverture d’esprit.

Fidèle, travailleuse, je suis aussi une femme libre.
Au nom de cette liberté, j'ai choisi de soutenir Pierre Charon, élu du 15ème arrondissement, lors des sénatoriales de 2011 plutôt que Chantal Jouanno qui a quitté l’UMP pour l’UDI en emportant les voix des grands électeurs de notre parti.

Au nom de cette liberté, j'ai fait campagne pour Jean-François Copé à la présidence de l'UMP, alors que la quasi-totalité des élus du 15ème avaient choisi François Fillon.

Au nom de cette liberté, j'ai défendu les propositions de la Droite forte, premier courant de l'UMP.

Au nom de cette liberté enfin, j'ai soutenu Pierre-Yves Bournazel lors des primaires parisiennes pour les municipales.

Dès le lendemain de sa victoire, j'ai apporté mon soutien à Nathalie Kosciusko-Morizet dans un souci d'unité et de respect des règles. Nathalie est une femme brillante, et je serais très heureuse d'apporter mon concours à sa réussite pour faire gagner la droite à Paris.

Or, parce que j'ai eu le courage d'affirmer mes convictions et ma différence, le Député-Maire du 15ème arrondissement ne veut plus que je sois élue dans ce territoire. Alors que tous les responsables de l'UMP tentent de faire l'union entre les Copéistes et les Fillonistes, de panser les plaies du passé, de se rassembler, le 15ème arrondissement ne doit pas être l'exception. Il faut rompre avec son organisation clanique et l'ouvrir à la diversité de l'UMP.

Pour gagner Paris, nous avons besoin d'unité et de rassemblement. Je suis prête à travailler dans ce sens car la reconquête de Paris est à notre portée. Je suis prête à mettre tous mes griefs de côté dans l'intérêt général.

C'est la raison pour laquelle je sollicite l'investiture de notre famille politique dans le 15ème arrondissement de Paris pour y être tête de liste lors des élections municipales de mars 2014.

Si l'UMP me donne l'investiture, je m'engage à faire l'union dans le plus grand arrondissement de la capitale. Je m'engage naturellement à prendre Philippe Goujon en numéro 2 sur ma liste, et à rassembler les Fillonistes et les Copéistes de ce territoire. J'ai la capacité d'affronter Anne Hidalgo, qui me craint, et que je sais contrer comme je l’ai prouvé à de très nombreuses reprises depuis 2001.

En vertu du non-cumul des mandats, le Député-Maire du 15ème sera très vite confronté à un choix entre son mandat de Maire et celui de Député. Il ne faut pas attendre 2017. Nous devons être à l'avant-garde de pratiques politiques plus modernes. Il n’est pas possible de cumuler avec calme et sérénité la gestion d'un arrondissement de 240 000 habitants (l'équivalent de la ville de Bordeaux), un mandat de Député, et la direction de la Fédération UMP de Paris, plus grosse fédération de France.

En outre, avec la désignation de Nathalie Kosciusko-Morizet, le temps des femmes et de la jeunesse est venu. Nathalie propose, à juste titre, le renouvellement. Alors comment expliquer le choix de Philippe Goujon élu depuis 1983 (30 ans) dans le 15ème en laissant écarter, pour ne pas dire éliminer, une femme de 37 ans, très engagée et très impliquée dans la vie locale

L’union c’est l’addition. Pas la soustraction, encore moins l’élimination.

Pour l'ensemble de ces raisons, et au nom de l'union indispensable pour gagner Paris, je vous demande de faire confiance à une militante de terrain, à une élue de proximité qui a démontré sa capacité à faire campagne et à faire gagner, qui a fait preuve de courage et qui saura porter avec sérieux et audace les couleurs de l'UMP dans le 15ème arrondissement.

Avec mes pensées les plus chaleureuses,

Géraldine Poirault-Gauvin

Copie à Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, candidate à la Mairie de Paris

jeudi 31 octobre 2013

Choisissez votre camp!

J'étais ce matin l'invitée de Valérie Expert sur LCI pour décrypter l'actualité politique avec Virginie Le Guay (Paris Match), Maurice Ulrich (l'Humanité) et Denis Jeambar.
Je vous laisse choisir votre camp!


jeudi 24 octobre 2013

Le débat... sans tabou et sans langue de bois!


Si vous avez manqué l'émission "On en va pas se mentir" sur I-Télé d'hier soir....

Léa Salamé recevait  également Guillaume Balas, Alexandre Varlet et Virginie Martin.
Nous avons évoqué le droit d'asile, le droit du sol, le front national, Goodyear, le flop des contrats de génération... et à la fin mon coup de gueule contre Anne Hidalgo.

Bonne lecture!


L'union c'est l'addition, pas l'élimination!

Vous noterez que j'ai mis sur la table une offre d'union dans le 15ème...
Les Copéistes du 15ème doivent être représentés aux municipales.

Extrait de l'article du Parisien du 23 octobre 2013 sur les dissidences à Paris

mardi 22 octobre 2013

Beaugrenelle, non à la politique de la chaise vide!


Message de Géraldine POIRAULT-GAUVIN et Catherine MARGUERITTE, 
élues du 15ème arrondissement, aux habitants du quartier Emeriau / Zola


Après avoir combattu pendant 10 ans l'ampleur démesurée du centre Beaugrenelle, nous avons fait le choix d'assister aujourd'hui à l'inauguration de ce nouveau complexe commercial du 15ème arrondissement.

Notre présence témoigne de notre volonté de nous tourner résolument vers l’avenir. Ce n’est pas une présence d’adhésion, mais une présence de vigilance et de responsabilité. Alors que certains élus de la Mairie du 15ème boycottent aujourd’hui le lancement de Beaugrenelle, nous voulons vous dire que nous, élues du 15ème arrondissement, resterons toujours auprès des habitants pour défendre leur qualité de vie. À nos yeux, la politique de la chaise vide ne sert à rien. Nous avons déjà fait connaître nos oppositions. Il faut rester au cœur du dispositif pour peser sur les décisions qui concernent votre quartier.

Nous avons été à vos côtés au moment de l’enquête publique, lors des réunions de concertation, pendant toute la durée des travaux ; nous serons là demain pour veiller au bon fonctionnement de ce pôle commercial de l’ouest parisien.

Nous nous sommes opposées au gigantisme de ce centre pour limiter au maximum les nuisances qu'occasionneront pour les riverains les 18 millions de visiteurs attendus par an.

Nous persistons à croire que les centres commerciaux de cette ampleur n'ont pas leur place dans Paris intra-muros. Nous pensons que le commerce standardisé et mondialisé, avec des enseignes identiques aux quatre coins du monde, est contraire aux attentes profondes de la population.

Mais Beaugrenelle est maintenant là, il ouvre ses portes et nous souhaitons sincèrement, dans l'intérêt des habitants du 15ème et des riverains du centre, qu'il soit une réussite. Nous sommes heureuses que les habitants retrouvent l'accès à un cinéma dans ce secteur de l'arrondissement après la fermeture du MK2 Beaugrenelle que beaucoup avaient connu.

Nous souhaitons donc bonne chance à tous ces commerces nouvellement implantés dans notre arrondissement, en espérant qu'ils sauront ne pas oublier les commerçants indépendants, notamment ceux de la rue Saint-Charles et des rues adjacentes. Le directeur du centre commercial aura une lourde responsabilité dans la gestion quotidienne des livraisons, des accès aux parkings, et du fonctionnement du centre. Nous comptons sur lui pour être un interlocuteur à l'écoute des sollicitations des élus et des associations qui seront les porte-parole des riverains.

jeudi 17 octobre 2013

La dernière séance...


Lors de la dernière séance du Conseil de Paris, je suis intervenue sur deux sujets majeurs pour le 15ème arrondissement. Extraits...

l'Ile aux Cygnes...

"Je me réjouis de cette délibération concernant l'organisation de balades fluviales par l'association Espaces, ...entre l'île Saint-Germain et Issy-les-Moulineaux, qui existent depuis 2011. La nouveauté de l'année 2013, c’est un départ supplémentaire depuis l'île aux Cygnes, ce qui est très positif pour les habitants du 15e arrondissement.


Mes chers collègues, cette délibération est l'occasion pour moi de rappeler le travail considérable du 15e arrondissement, qui a été mené pour le réaménagement de cette île qui, petit à petit, reprend son essor. Grâce à la volonté des élus du 15e arrondissement, et surtout du conseil de quartier Emeriau-Zola qui était très mobilisé, cette île a été finalement réintégrée au projet global d'aménagement des berges de la Seine. Elle a ainsi bénéficié d'un projet, qui a été financé à hauteur de plusieurs centaines de milliers d'euros, pour des aménagements très concrets :
- un arboretum de 67 essences d'arbres qui s'intègrent dans un plan biodiversité ;
- l'installation d'agrès de sports, qui ont été financés principalement sur le budget du conseil de quartier ; c'est un aménagement plébiscité par les habitants du 15e arrondissement, comme nous l’avons vu cette année ;
- le changement des garde-corps sur l'esplanade autour du pont de Grenelle sur cette partie de l’île ;
- la réfection du sol de cette esplanade ;
- l'aménagement d'un espace convivial au pied de l'escalier du pont de Grenelle ;
- un renforcement de l'éclairage.
Mais il reste encore beaucoup à faire et notre ambition ne se limite pas à ces aménagements pour cette île. Nous souhaitons... qu'il y ait encore une amélioration des garde-corps sur le reste de l’île, que les sols dégradés de l’allée centrale soient stabilisés entre le pont Bir-Hakeim et le pont de Grenelle, que les accès en général à cette île soient revus, que l'accessibilité aux P.M.R. (personnes à mobilité réduite) soit encouragée et puis, évidemment, une sécurité de tous les usages sur cette île.
La Statue de la Liberté, qui est en figure de proue de l’île aux Cygnes, a donné beaucoup de courage aux habitants du 15e arrondissement qui se sont mobilisés autour de ce projet de valorisation de leur île...

L’île aux Cygnes est une vitrine de Paris, elle mérite beaucoup mieux mais, nous, nous saurons mettre les moyens nécessaires à partir de mars 2014."

La coulée verte sur la petite ceinture 

"13 ans après les promesses de l’équipe de Bertrand Delanoë, la petite ceinture du 15e, en tout cas son premier tronçon, a été inauguré il y a quelques semaines par le Maire de Paris de manière finalement assez confidentielle...
Cet aménagement entre la place Balard et la rue Olivier-de-Serres a du charme... mais ne peut susciter qu'un mot : déception !
Il n'a échappé à personne que cette réalisation qui, pourtant, avait suscité l'unanimité de tous les groupes à l'origine, donne finalement un goût amer d'inachevé.
Après de nombreux rebondissements, il fallait bien inaugurer quelque chose avant l'échéance des élections municipales. La promesse non tenue aurait fait un peu "tâche" dans la campagne très lisse de Mme HIDALGO.
Déception parce que les arbitrages entre les groupes de la majorité de cet hémicycle ont finalement retardé les projets.
Déception parce que le premier tronçon n'est pas bien intégré à l'arrondissement et donc, cet arc vert entre les deux parcs Georges Brassens et André Citroën vont finalement être reliés avec beaucoup de difficultés.
Déception pour l'aménagement en lui-même parce que les accès sont mal identifiés. Les contraintes du site n'ont pas été si bien valorisées.
Déception aussi parce que le second tronçon du projet entraîne une rupture dans la continuité de cette promenade puisqu'elle va traverser un ensemble immobilier - l'îlot Saïda -, ce qui peut générer des nuisances, au lieu d'emprunter ce fameux tunnel. Vous allez proposer aux promeneurs de traverser deux rues et une résidence, et c'est le seul tunnel de Paris qu'il n'est pas possible d'aménager… c'est quand même étonnant !
Déception aussi parce que ce projet n'a pas intégré des aménagements cyclables qui auraient pu l'être, comme cela a été évoqué dans différents débats au début du mois de septembre.
Donc c'est un manque de créativité qui s'accompagne de moyens insuffisants pour l'entretien du site, pour la propreté générale du site - il n'y a pas assez d'agents de surveillance qui sont prévus -, la convention avec l'association "Espaces" n'a pas encore été votée, ce qui donne de surcroît beaucoup plus de travail aux agents de la DEVE actuellement.
La petite ceinture mérite beaucoup mieux, et nous voyons bien que les moyens ne sont pas à la hauteur. Nous voyons bien que les habitants du 15e sont finalement punis parce qu'ils ne votent pas dans votre sens.
Ils sont punis parce qu'ils ont été peu associés à la concertation.
Les doléances du Conseil de quartier ont été méprisées, l'avis des associations de résidents méprisé.
Je dis qu'il faut tourner la page de cette gestion molle de ce dossier.
Nous réclamons un aménagement du tunnel, un projet plus global sur le sud du 15e avec l'aménagement de l'ancienne gare de Vaugirard, et nous ferons des propositions dans ce sens dans les prochaines semaines."

mardi 8 octobre 2013

Ces élus qui font le jeu du FN

Le lendemain du 21 avril 2002, tout le monde a sorti son mouchoir pour regretter la présence de Jean-Marie Le Pen au second tour de la présidentielle. Au lendemain du résultat du premier tour de la cantonale de Brignoles, les mêmes poussent des cris d'orfraies, mais ne font rien pour changer la situation.

Certains élus aujourd’hui, de droite comme de gauche, par leur attitude irresponsable ou par leur silence complice, font le jeu du Front national.

La gauche est la première responsable : par son incapacité à gérer le pays, par son matraquage fiscal contre les classes moyennes, par son laxisme face à la montée de l'insécurité grandissante.

La droite, de son côté, fait fausse route quand elle se trompe d'adversaire. Alors que Jean-François Copé est devenu en quelques mois le patron efficace qu'il fallait à l'UMP, d'autres la jouent "perso" et rêvent déjà de 2017 en insultant le passé.

Hier soir, à Paris 15ème, ce sont des élus UMP qui se donnaient en spectacle en méprisant les témoignages du terrain et en sous-estimant les difficultés que vivent au quotidien les habitants dans certains quartiers de cet arrondissement de l'Ouest de la capitale. C'est sûr, ces notables  ne peuvent pas comprendre, car, eux, habitent les beaux quartiers du 5ème, du 8ème ou du 16ème arrondissement. Ils n'entendent pas l'appel des Périchaux, des quartiers Falguière, Dupleix, et Balard.

Avec ma collègue Catherine Margueritte, nous avons déposé un vœu (texte ICI)  pour demander un bilan sur la sécurité dans l'arrondissement et des moyens supplémentaires d'action pour combattre l'augmentation de la délinquance. Nous pensons qu'il est irresponsable pour des élus de dire "ce n'est pas de ma compétence, je ferme les yeux." Au contraire, il faut agir.

Le maire du 15ème, en infraction avec le règlement intérieur,  n'a pas jugé utile d'inscrire ce débat sur la sécurité à l'ordre du jour. Puis, en séance, ce maire et son équipe ont tout fait pour me faire taire et pour m'empêcher de relayer l'exaspération des habitants du 15ème en matière de sécurité. On n'a pas voulu voir la main que j'ai levée pour demander la parole. Ensuite, on avait organisé le brouhaha pour couvrir ma voix alors que je tentais de m'exprimer. De telles scènes peuvent avoir lieu en Corée du Nord, pas dans le 15ème arrondissement de Paris.

Si nous ne voulons pas que la situation dégénère comme à Marseille, et même si la gauche est seule responsable de l'insécurité à Paris, la droite ne doit pas fermer les yeux.

Nous devons réunir dans tous les arrondissements de Paris les Conseils locaux de la Sécurité et de Prévention de la Délinquance (CSPDA) et en faire des instances opérationnelles et réactives. La sécurité n'est pas seulement l'affaire de la police et de la justice. Les services municipaux ont aussi un rôle à jouer : du renforcement de l'éclairage d'une rue en passant par l'ouverture d'un équipement sportif ou par l'organisation d'une manifestation culturelle, la Ville de Paris doit être aux côtés des Parisiens.

Hier soir, les élus UMP du 15ème se sont une nouvelle fois trompés. Leur adversaire, ce n'est pas Géraldine Poirault-Gauvin, mais bien Anne Hidalgo et sa gestion calamiteuse des dossiers parisiens depuis 13 ans.
S'ils ne le comprennent pas, ils feront malheureusement le jeu du Front National.

lundi 7 octobre 2013

Si vis pacem, para bellum

Municipales à Paris : «Je veux la paix, donc je me prépare à la guerre»

INTERVIEW – La jeune élue UMP du 15e arrondissement Géraldine Poirault-Gauvin est prête à défier le maire sortant et patron de la droite parisienne Philippe Goujon...

Le spectre de la division fait son retour sur la droite parisienne. Alors que Nathalie Kosciuszko-Morizet, candidate UMP à la Mairie de Paris, doit désigner ses têtes de liste le mois prochain, les risques de dissidences se multiplient dans la capitale. Après Marie-Claire Carrère-Gée, qui se présente dans le 14e contre NKM, et Michel Dumont, ancien maire du 7e, prêt à défier Rachida Dati dans son fief, c’est un autre poids lourd de la droite parisienne qui risque bientôt d’être contesté. Géraldine Poirault-Gauvin, jeune conseillère du 15e de 37 ans envisage en effet de se présenter contre Philippe Goujon, maire de cet arrondissement et président de la fédération UMP de Paris. Elle explique à 20 Minutes les raisons de ses choix et pratiques différents.

Quelle est la situation dans le 15e arrondissement?
Nous sommes dans un arrondissement qui est victime d’une certaine forme de caporalisation où tous les élus doivent s’aligner sur les positions fixées par Philippe Goujon. Par exemple, avec Catherine Margueritte  [autre élue du 15e] nous avons voulu déposer un vœu pour qu'un bilan de la politique de sécurité dans le 15e soit débattu en conseil d'arrondissement avant la fin de l'année. Le maire a tout simplement refusé sans justification alors que nous étions prêtes à faire les aménagements de son choix. On sent qu’il ne veut pas d’initiative surtout de la part de personnes qui sont différentes, qui ne sont pas sur sa ligne.

C'est-à-dire?
J’ai fait des choix différents de ceux de Philippe Goujon dernièrement: pour la présidence de l’UMP, j’ai soutenu Jean-François Copé, alors qu’il militait pour François Fillon, pour les primaires à Paris, j’ai choisi Pierre-Yves Bournazel alors qu’il a appuyé NKM… Philippe Goujon a fait savoir qu’il ne voulait pas de moi sur sa liste pour les municipales. Moi, je veux faire de la politique autrement, pas comme un élu qui traverse son arrondissement avec son chauffeur ou qui décide de vivre dans le 15e à quelques mois des échéances électorales après trente ans de mandat. Il faut faire bouger les choses ici, que la droite parisienne change.

Comment comptez-vous faire évoluer la situation?
Je veux la paix, donc je me prépare à la guerre. Je ne suis pas une dissidente dans l’âme mais aujourd’hui, la situation est telle, qu'il faut des gestes forts. Je n’ai plus qu’à appuyer sur le bouton pour présenter une liste alternative. Même si je préfèrerais qu’on trouve un moyen de se rassembler car avec la montée du FN, le 15e pourrait basculer à gauche et nous faire perdre toutes chances de remporter la Mairie de Paris.

NKM est-elle au courant de vos intentions?Je lui ai fait part de la situation lors d’un tête-à-tête à la fin du mois d’août. Elle sait qu’il peut y avoir une dissidence dans le 15e si on ne trouve pas de solution. Elle n’a pas encore tranché mais elle s’est montrée compréhensive.

Est-il possible d’éviter une dissidence dans le 15e?Oui, pour qu’on s’entende avec Philippe Goujon, il faut qu’il y ait plus de liberté d’expression, que la droite décomplexée et la ligne politique de la Droite Forte soient représentées sur la liste UMP pour les municipales, et qu’il y ait plus de transparence dans cet arrondissement. Il faut absolument sortir du clientélisme qui y règne depuis des années notamment en ce qui concerne les attributions de places en crèches ou de logements sociaux.

Propos recueillis par Jérôme Comin

lundi 30 septembre 2013

Cécile Duflot doit choisir : partir ou se trahir

Communiqué de Pierre-Yves Bournazel, Geoffroy Didier et Géraldine Poirault-Gauvin, conseillers régionaux d’Ile-de-France

Cécile Duflot a accusé l’un de ses collègues du gouvernement d’être « allé au-delà de ce qui met en danger le pacte républicain ». Une déclaration aussi grave ne saurait rester sans lendemain.

A moins de feindre totalement l’indignation et de se contenter une nouvelle fois de postures, Cécile Duflot devrait, en effet, avoir la décence de mettre en accord ses actes avec ses discours et de tirer ainsi les conséquences de son courroux. Si l’un des piliers du gouvernement auquel elle appartient met effectivement en danger le pacte républicain et puisque le président de la République dont elle dépend semble laisser une telle « violation » impunie, comment peut-elle rester inerte et accepter de poursuivre son action au sein d’une équipe qui aurait trahi ses fondamentaux ? Ne serait-ce pas là un profond mépris des quelque deux pour cent de voix qu’elle est censée incarner au sein de la majorité ?

Conformément à la règle selon laquelle « un ministre, ça ferme sa gueule ; si ça veut l’ouvrir, ça démissionne », Cécile Duflot a « ouvert sa gueule ». Elle se doit donc de démissionner. Par respect pour la parole publique. Par souci de cohérence politique. Et parce que la défense du « pacte républicain » vaut sans doute bien mieux qu’un maroquin.

jeudi 26 septembre 2013

Un naufrage nommé Duflot


Je vous laisse découvrir la tribune que je cosigne aujourd'hui avec mes collègues Pierre-Yves Bournazel et Geoffroy Didier dans les colonnes du site de l'Huffington Post.



Un naufrage nommé Duflot

Par Pierre-Yves Bournazel, Geoffroy Didier et Géraldine Poirault-Gauvin, conseillers régionaux d'Ile-de-France

Quinze mois seulement après l’élection de leur allié François Hollande, les Verts sont déconfits. Pascal Durand est limogé. Noel Mamère a démissionné. Nicolas Hulot s’est envolé. Eva Joly s’est évaporée. La raison est simple : les écologistes, désormais liquides, marinent dans le jus gouvernemental et n’ont aucunement l’intention de le quitter. Cynisme et clanisme sont plus que jamais les mamelles de l’écologie politique. Et ce naufrage a une responsable bien identifiée : Cécile Duflot, celle par qui les postures et impostures arrivent.

Que ce soit à travers son parcours politique, son bilan à la Région d’Ile-de-France ou son maroquin ministériel, Cécile Duflot s’est très vite révélée une experte en arrangements et renoncements.

Son parcours politique aurait déjà dû nous mettre la puce à l’oreille, tant le décalage entre l’image moderne qu’elle prétend renvoyer et la vieille politique qu’elle pratique en réalité est à la fois permanent et indécent.

De la « nouvelle politique », vous dit-on ? Cécile Duflot a pourtant bel et bien souhaité être parachutée comme députée à Paris en 2012, évinçant une élue de proximité ancrée sur son territoire et qui a dû lâcher prise devant l’un de ces accords politiciens dont Madame Duflot a manifestement le secret.

De la « nouvelle politique », vous dit-on encore ? Cécile Duflot, apôtre du non-cumul des mandats devant les caméras, n’a sans doute pas trouvé le temps de se l’appliquer à elle-même. Comme au bon vieux temps, elle s’accorde le don d’ubiquité qui lui permet d’être à la fois députée de Paris et… conseillère municipale de Villeneuve-Saint-Georges dans le Val-de-Marne ! C’est donc bien la même Cécile Duflot qui côté jardin, ose déclarer que le non-cumul doit s’appliquer à tous dès 2014 mais qui, côté arrière-cour, est à la fois élue de Paris et du Val-de-Marne…

De la « nouvelle politique », vous dit-on toujours ? Alors que le gouvernement veut faire croire à l’exemplarité de ses ministres, c’est encore Cécile Duflot qui, il y a quelques semaines, mélangeait allègrement les genres en recevant en grande pompe tous les responsables de son parti politique sous les lambris de la République. C’est toujours elle qui, s’affichant à vélo pour mettre en scène sa simplicité prétendue, cache dans la cour de son ministère un parc automobile de voitures de fonction polluantes et bruyantes.

Les faits sont là : accordant bien plus d’importance aux dorures qu’aux idéaux, Cécile Duflot et son clan démontrent chaque jour aux Français leur cynisme absolu. Les Verts sont anticléricaux, antimilitaristes, antinucléaires… ? Les antis sont surtout des nantis. Et les révoltés de l’écosystème des profiteurs du système.

Le bilan de Cécile Duflot comme ancienne présidente du groupe des Verts à la Région d’Ile-de-France ne fait malheureusement que confirmer ce décalage permanent entre les discours de vertu et la réalité des actes.

Subventions indécentes, trains de vie somptuaires, contrats de travail hasardeux, gâchis publics… Quasiment chaque semaine, les Franciliens découvrent une nouvelle gabegie de la majorité rose-rouge-verte de la Région d’Ile-de-France présidée depuis 1998 par Jean-Paul Huchon et longtemps dirigée avec Cécile Duflot qui y a négocié pas moins de cinq postes de vice-présidents pour ses amis.

C’est le groupe de Cécile Duflot qui a ainsi accepté l’acquisition scandaleuse d’un hôtel particulier de près de 20 millions d’euros financée par les impôts des Franciliens pour y loger des bureaux de vice-présidents ! C’est le groupe de Cécile Duflot qui a aussi permis que la Région loue une plage privée au festival de Cannes aux frais du contribuable.

Mais c’est bien devant les 11 millions de Franciliens que Cécile Duflot et ses amis devront s’expliquer en 2015 pour avoir voté et toléré de tels agissements qui mettent à mal l’image de la première Région de France.

Les premiers pas de Cécile Duflot au gouvernement ne sont, enfin, guère plus enthousiasmants. Elle sait qu’elle doit sa place à un renoncement de taille : l’échange des circonscriptions contre des centrales nucléaires auxquels les Français ont assisté durant la campagne présidentielle, comme si l’action publique pouvait se résumer à des trocs électoraux.

Après l’échec d’un texte de loi retoqué par le Conseil constitutionnel pour amateurisme, Cécile Duflot passe surtout son temps à communiquer sur des sujets tels que la dépénalisation du cannabis ou le « verdissement » de la fiscalité. Elle fait toujours semblant d’exiger et de se révolter, mais ne croit pas utile d’afficher sa solidarité lorsque sa collègue Delphine Batho est écartée du gouvernement pour avoir conservé ses idéaux.

Dans le Val-de-Marne, à Paris, au Conseil régional d’Ile-de-France comme dans son ministère, Cécile Duflot apparait ainsi chaque jour davantage comme une adepte des vieilles pratiques dont les Français ne veulent plus. La vérité apparait doucement, mais surement : de Huchon à Hollande, c’est aujourd’hui l’histoire d’un naufrage Duflot.

Alors, nous, élus de la nouvelle génération, appelons Madame Duflot à mettre un terme à ses postures. Nous lui disons tout simplement : en plus de taxer les particules de carbone, tachez aussi d’émettre quelques atomes de sincérité dans l’action publique !

mardi 24 septembre 2013

Voter, c'est décider et c'est choisir

S’inscrire sur les listes électorales à PARIS


Qui peut être électeur ?


Être majeur, de nationalité française ou citoyen non-français de l’Union européenne résidant en France, et jouir de ses droits civils et politiques.

Avoir une attache avec la commune d’inscription :

    Domicile ;
    Résidence depuis 6 mois au moins de façon continue et effective ;
    Payer depuis 5 ans au moins la taxe foncière, la taxe d’habitation ou la contribution économique territoriale (ancienne taxe professionnelle).

Quand s’inscrire ?

Pour pouvoir voter aux élections municipales en mars 2014, il faut être inscrit sur les listes électorales avant le 31 décembre 2013.

Les électeurs déjà inscrits et n’ayant pas changé de domicile ou de résidence avant le 31 décembre n’ont aucune formalité à accomplir. Ils restent inscrits d’office.

Si vous avez déménagé depuis votre dernière inscription, vous devez vous réinscrire sur les listes électorales de votre nouveau domicile (y compris si vous avez déménagé dans le même arrondissement). En savoir plus ici.

Si vous avez ou aurez 18 ans avant les élections, l’inscription sur les listes électorales est automatique dès lors que l’on atteint l’âge de 18 ans. Néanmoins, il est important de vérifier, auprès de votre mairie et avant le 31 décembre, que votre inscription a bien été prise en compte. En savoir plus ici.

Cas particuliers d’inscription l’année de l’élection.

Si vous êtes dans l’une des situations suivantes, vous pouvez vous inscrire et voter la même année :

    Jeune ayant atteint l’âge de 18 ans entre le 1er mars et le jour de l’élection ;
    Déménagements pour motifs professionnels après le 1er janvier ;
    Fonctionnaire admis à la retraite après le 1er janvier ;
    Militaire retournant à la vie civile après le 1er janvier ;
    Acquisition d’une nationalité européenne après le 1er janvier ;
    Recouvrement de l’exercice du droit de vote après le 1er janvier.

Comment s’inscrire ?

    Soit par internet, en remplissant le formulaire de demande d’inscription et en joignant les justificatifs nécessaires.
    Soit en se rendant dans votre mairie d’arrondissement avec les justificatifs nécessaires. Si vous ne pouvez pas vous déplacer, il suffit de remettre une procuration sur papier libre à la personne de votre choix ainsi que votre carte d’identité afin qu’elle dépose le dossier à votre place ;
    Soit par courrier en envoyant à la Mairie le formulaire d’inscription Cerfa (ici pour les citoyens français, ici pour les citoyens non-français de l’Union européenne) ou sur papier libre avec les justificatifs nécessaires.

Les documents à fournir :

    1 pièce d’identité en cours de validité (de préférence la carte nationale d’identité) ;
    2 justificatifs de domicile récents (datés de moins de 3 mois à la date du dépôt). Ces 2 justificatifs doivent préciser les noms et prénoms en entier ainsi que l’adresse.

Si vous êtes hébergé, vous devez présenter également :

    Une attestation des parents ou de l’hébergeant (sur papier libre), certifiant qu’il habite chez eux ;
    Un justificatif de domicile des parents ou de l’hébergeant ;
    La copie de la pièce d’identité de l’hébergeant ou de l’un des parents ;
    Une preuve d’attache, c’est-à-dire un justificatif personnel de sa présence chez l’hébergeant (relevé de sécurité sociale, quittance de toute sorte, courrier officiel, relevé bancaire…) ;
    Les jeunes qui habitent chez leurs parents doivent fournir également le livret de famille (photocopié).

L’inscription par internet

La démarche est réalisable sur le site mon.servicepublic.fr.

Si vous n’avez pas déjà un compte, vous devrez vous en créer un sur le site pour pouvoir accéder au formulaire de demande. Il vous sera demandé d’envoyer des pièces justificatives sous forme d’images ou de pdf. Vous pouvez scanner vos pièces ou les photographier. Vérifiez que le résultat obtenu soit bien lisible.

Attention :

    La carte d’identité doit être scannée ou photographiée en recto verso.
    Il est préférable de joindre 2 justificatifs de domicile. Pensez-y pour ne pas être sollicité par les services pour compléter votre dossier d’inscription !

Le formulaire ne proposant qu’un champ pour transmettre plusieurs fichiers, vous devez insérer vos fichiers dans votre traitement de texte puis l’enregistrer sous format pdf, jpg, png ou gif.

Suivi du dossier électronique :

    A la fin de votre démarche, vous recevrez par courrier électronique un accusé de réception ainsi qu’un numéro de dossier.
    Lorsque votre demande d’inscription aura été enregistrée, vous recevrez une attestation par courrier postal à votre domicile. Cette attestation préalable n’est qu’un accusé de réception d’enregistrement du dossier.
    La décision finale relève d’une commission administrative qui se réunit une fois par mois ; seuls les refus d’inscription sont notifiés à la suite de cette réunion.

Horaires d’ouverture des bureaux des élections dans les mairies d’arrondissement :
    du lundi au vendredi inclus, de 8 h 30 à 17h ;
    le jeudi jusqu’à 19 h 30 ;
    les samedis du mois de décembre de 9 h à 13 h et de 14 h à 16 h ;
    Fermé le dimanche.

A noter : l’accès aux mairies les samedis de décembre s’arrête à 16h00 mais toute personne se trouvant déjà dans la mairie à 16h00 peut réaliser sa demande d’inscription.