lundi 30 septembre 2013

Cécile Duflot doit choisir : partir ou se trahir

Communiqué de Pierre-Yves Bournazel, Geoffroy Didier et Géraldine Poirault-Gauvin, conseillers régionaux d’Ile-de-France

Cécile Duflot a accusé l’un de ses collègues du gouvernement d’être « allé au-delà de ce qui met en danger le pacte républicain ». Une déclaration aussi grave ne saurait rester sans lendemain.

A moins de feindre totalement l’indignation et de se contenter une nouvelle fois de postures, Cécile Duflot devrait, en effet, avoir la décence de mettre en accord ses actes avec ses discours et de tirer ainsi les conséquences de son courroux. Si l’un des piliers du gouvernement auquel elle appartient met effectivement en danger le pacte républicain et puisque le président de la République dont elle dépend semble laisser une telle « violation » impunie, comment peut-elle rester inerte et accepter de poursuivre son action au sein d’une équipe qui aurait trahi ses fondamentaux ? Ne serait-ce pas là un profond mépris des quelque deux pour cent de voix qu’elle est censée incarner au sein de la majorité ?

Conformément à la règle selon laquelle « un ministre, ça ferme sa gueule ; si ça veut l’ouvrir, ça démissionne », Cécile Duflot a « ouvert sa gueule ». Elle se doit donc de démissionner. Par respect pour la parole publique. Par souci de cohérence politique. Et parce que la défense du « pacte républicain » vaut sans doute bien mieux qu’un maroquin.

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