mercredi 10 décembre 2014

Sur le terrain médiatique aussi, pour défendre nos convictions

Le 8 décembre 2014 , l'invitée de Loïc Barrière sur Radio Orient (94.3)



Nicolas, Sarkozy, la nouvelle UMP, la parité, NKM, Valérie Pécresse, Edouard Balladur, Jean-François Copé, les municipales à Paris, le 15ème arrondissement, le diesel....

Je réponds sans langue de bois aux questions de Loïc Barrière dans son émission Puriel sur Radio Orient (94,3).

Le 5 décembre 2014, l'invitée de Jean-Marc Morandini sur Europe 1


Face à Danielle Simmonet, (Conseillère Front de Gauche) de Paris pour évoquer, en direct du village du Téléthon, la colère des Français.

Clip de la playlist de Géraldine Poirault-Gauvin

jeudi 4 décembre 2014

Le processus de paix est engagé à l'UMP-Paris !

Chiche!

Bonne chance à la nouvelle UMP!

Ça y est ! A défaut d’avoir une ligne politique et des contours clairs, l’UMP a un nouveau visage, celui de son nouveau Président, Nicolas Sarkozy.


Élu avec près de 65% des voix dès le premier tour, il bénéficie d’une légitimité incontestable, même si nous avons eu très peur avec le choix du vote électronique.

Ce n’est pas un plébiscite, mais le résultat est honorable. Il a les coudées franches pour faire valoir son autorité, en s'appuyant sur une équipe.

Bruno Le Maire a fait un très beau score, au terme d’une campagne courageuse. Il s’est imposé dans le dispositif et peut garder sa liberté de parole et de ton. Personne ne pourra le lui reprocher grâce à ses 30%. Je dirais même que nous comptons sur lui pour ne pas oublier l’énergie de sa campagne.
Nicolas Sarkozy a du pain sur la planche !

Premier chantier : les réconciliations
« Le niveau de haine entre nous est stupéfiant, grotesque et consternant. Il faut crever l’abcès, on a tout à gagner. » Le ton est donné. Le plus dur reste à faire. Chacun devra faire mettre de l’eau dans son vin.

Deuxième chantier : la ligne politique
Devant la diversité des positions sur à peu près tous les sujets –notamment les sujets de société-, le nouveau Président de l’UMP va devoir fixer les moyens d’arrêter une ligne claire grâce à la consultation des élus et des adhérents. Les modalités de la concertation s’annoncent compliquées. Les statuts devront être limpides. Déjà certains ténors revendiquent une « liberté de parole ».

Troisième chantier : les finances
Avec une dette de 77 millions d’euros, l’UMP va devoir trouver les moyens financiers de préparer les prochaines campagnes locales de 2015 et la présidentielle de 2017. Campagnes d’adhésions, sollicitation des élus… Les marges de manœuvres sont courtes. Bonne chance au nouveau trésorier, le Député Daniel Fasquelle. Petit conseil : appliquer la parité aux législatives de 2017 pour ne pas perdre bêtement 40 millions d’euros en 10 ans !

Quatrième chantier : la primaire ouverte de 2016
Nommer Thierry Solère à la tête du comité en charge de l’organisation des primaires est un choix habile, mais les questions à trancher restent nombreuses. Qui ? Comment ? Avec quels moyens ? Une bonne organisation de la primaire reste la clef de la victoire de la droite en 2017. Nicolas Sarkozy n’a pas droit à l’erreur.

Cinquième chantier : les relations avec les autres mouvements politiques de la droite et du centre
Alors que certains ténors de l’UMP souhaitent la participation du Modem à la désignation du candidat de la droite à la présidentielle, d’autres plaident pour une primaire ouverte aux seuls mouvements de la droite républicaine. Quelles seront les relations de la nouvelle UMP avec le centre-modem, les radicaux, les souverainistes, les chrétiens-démocrates ?

Dernier chantier : faire barrage au FN
La question du positionnement idéologique vis-à-vis du Front national est un sujet majeur. Beaucoup craignent la présence de Marine Le Pen au second tour de l’élection présidentielle. C’est bien une réflexion globale qu’il faut engager dès aujourd’hui pour retrouver la confiance des électeurs de droite qui souhaitent manifester leur mécontentement par le vote extrême.

Voilà donc de lourds travaux qui attendent le nouvel Hercule de l’UMP.
Petit bémol à ses premiers pas de chef de parti : pas de parité en vue dans l’organigramme. Mais laissons à Nicolas Sarkozy le bénéfice du doute et espérons que, dans les prochains jours, dans ce domaine, il nous en mette plein la vue !