lundi 30 avril 2012

Moralisation de la vie publique

Communiqué de Pierre-Yves Bournazel, Geoffroy Didier, Secrétaires nationaux de l'UMP et Conseillers régionaux d'Ile-de-France, et Géraldine Poirault-Gauvin, Conseillère régionale d'Ile-de-France.

" Moralisation de la vie publique " :
François HOLLANDE, appliqueriez-vous votre promesse à Jean-Paul HUCHON ?



Dans l’une de ses proclamations en faveur d’une prétendue moralisation de la vie publique, le candidat socialiste à l’élection présidentielle a fait une promesse : rendre inéligible pendant 10 ans tout élu condamné pour des faits de corruption. Chiche, Monsieur HOLLANDE ? Si par malheur vous deviez être élu le 6 mai prochain, seriez-vous, ainsi, prêt à l’appliquer au président socialiste de la première région de France, votre ami Jean-Paul HUCHON ?

 Ce dernier a, en effet, été condamné définitivement, par la Cour d’appel de Paris, pour prise illégale d’intérêt, le 21 novembre 2008 - date à laquelle François HOLLANDE était encore premier secrétaire du parti socialiste - pour avoir favorisé l’obtention par une société de communication dans laquelle travaillait son épouse de marchés publics de la région.

 Ces faits viennent, certes, clairement contredire l’affirmation de François HOLLANDE, la semaine dernière, sur France Info : « pendant toute la période où j’ai été secrétaire général du PS, il n’y a pas eu de procédures. »

 Surtout, cette condamnation pour des faits à l’opposé de toute morale publique - le jugement précise bien qu’ «un intérêt personnel a  prévalu à l’intérêt général » - n’a pas empêché le parti socialiste de désigner Jean-Paul HUCHON candidat à sa réélection aux élections régionales de mars 2010…

 Enfin, c’est à l’occasion de ces élections régionales que Jean-Paul HUCHON a de nouveau été condamné, cette fois par le Conseil d’Etat, pour avoir utilisé les moyens de la région d’Ile-de-France, c’est-à-dire l’argent public, afin de financer sa campagne électorale. A ce titre, Jean-Paul HUCHON a été condamné à rembourser à l’Etat les frais engagés pour le financement de sa campagne électorale, soit 1,6 M d’euros.

Alors, M. HOLLANDE : il vous faudrait choisir. Vous ne pouvez pas, d’un côté, proclamer la moralisation de la vie publique et, de l’autre, placé devant les lourdes condamnations judiciaires de vos proches camarades socialistes, ne rien dire, ne rien faire et ne pas en tirer, pendant la campagne, toutes les conséquences.

 Alors, François HOLLANDE, dites-nous aujourd’hui si vous êtes prêt, oui ou non, à accepter que la première collectivité de France puisse être dirigée par un socialiste deux fois lourdement condamné par la justice !
 

jeudi 19 avril 2012

Pour moi, c'est Sarkozy sans états d'âme

Les campagnes présidentielles se succèdent et chacun oublie les leçons données par la précédente.

A J-3 du premier tour, rien n’est joué, puisque 12 millions de Français sont encore indécis et ne savent toujours pas à qui donner leur voix.

En 2007, j’ai fait partie de cette génération qui a fait campagne pour Nicolas Sarkozy avec une certaine insouciance et beaucoup de joie.

Dimanche prochain, c’est avec gravité, confiance et responsabilité que j’invite tous mes concitoyens à voter pour Nicolas Sarkozy, le seul capable de protéger les Français.

Au cours des 5 dernières années, la crise est venue tout bouleverser. Notre Président a tenu le cap pendant la tempête, alors que d’autres pays voisins ont sombré ou menacent de le faire. On ne change pas de capitaine en cours de route car lui seul peut ramener le navire France à bon port. 

Confier notre pays à François Hollande, c’est le naufrage garanti.
Avec la dame des 35 heures, le révolutionnaire Mélenchon, l’antimilitariste Joly, la « bravitude » de Mme Royal et le retour des éléphants socialistes (Fabius et les autres), que peut promettre M. Hollande ? Toujours plus d’impôts, toujours plus de fonctionnaires et d’emplois publics, toujours plus d’assistanat et toujours moins de travail. C’est la faillite annoncée de notre système de retraites et l’explosion de nos comptes publics !

Voter Marine Le Pen, c’est voter Hollande.
Sur le terrain, certains osent dire qu’ils voteront pour elle pensant qu’elle ferait le bon diagnostic des problèmes de notre pays. Mais comme le dit un ami qui m’est cher, Mme Le Pen est comme un médecin qui ne souhaite pas que son patient guérisse. Son programme n’est qu’un peu plus de poison pour que notre pays ne se relève pas.

Quant à François Bayrou, il ne sait toujours pas depuis 5 ans où il se trouve sur l’échiquier politique !
Nicolas Sarkozy a su restaurer l’autorité de la France sur la scène internationale. Il a relancé la dynamique européenne en construisant une Europe forte qui sera encore plus protectrice demain face aux défis économiques mondiaux.

Il a sauvé notre système de retraites, réformé la France en profondeur, appliqué le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux, encouragé l’effort et le mérité, défendu nos principes républicains : la liberté, l’égalité, la laïcité, la parité…

Laissons à Nicolas Sarkozy le temps que lui a volé la crise. Beaucoup de ses propositions de 2007 sont encore d’actualité.

Dimanche, faites le choix d’un homme exceptionnel à la tête du pays et non d’un homme normal, doublure d’un DSK, qui ne tiendra pas un mois au rythme où va le monde !

Signez et faites signer le manifeste pour le respect de la Parité!

Paris pour tous... et toutes!

La capitale compte 1,15 million de femmes. Et pourtant, alors qu’elles représentent 53% de l’électorat, le Maire de Paris a totalement oublié les Parisiennes dans les grands arbitrages de sa politique municipale.

Pour les familles, règne encore et toujours le système de la « débrouille » !
Malgré la création du Bureau des temps censé faciliter la vie de ses administrés, et qui s’est révélé être un pur artifice, le constat est simple : Monsieur Delanoë a abandonné les mamans de Paris qui ont de jeunes enfants, qui doivent assumer une triple journée et pour qui c’est la course permanente ! Il assène des chiffres (4000 places en crèches créées sur la mandature) mais nous voyons bien le décalage avec la réalité sur le terrain et dans nos permanences d’élus. Quand vous faites une demande de place en crèche, vous avez 25% de chance qu’elle aboutisse. Les places manquent, et surtout le personnel n’est pas recruté ! Les modes de garde à domicile sont trop onéreux ce qui conduit les femmes soit à un temps partiel subi, soit à un retrait du marché du travail. Cette contrainte est dramatique lorsque ces femmes sont chefs de famille monoparentale (dans 80% des cas).

Génération France Paris se positionne clairement en faveur de la création d’un véritable service public de la petite enfance en développant les modes de garde municipaux, mais aussi en encourageant les crèches en entreprise qui facilitent tant la vie des salariés. Il faut aussi adapter les horaires de ces structures à la vie professionnelle des parents. Quitter son travail à 17h30 ou 17h45 pour aller chercher son enfant à la crèche, c’est un vrai frein dans une carrière professionnelle !

Le Paris de M. Delanoë oublie aussi les femmes seniors et les plus âgées d’entre elles qui ont une espérance de vie plus élevée à Paris. Il est tellement difficile de les aider à conserver leur autonomie, elles souffrent souvent d’une grande solitude. Les structures d’accueil pour personnes âgées dans la capitale sont hors de prix et les aides à domicile insuffisantes.

Pour lutter contre la solitude dans la capitale, Génération France Paris proposera des débats  à la rentrée. D’ores et déjà, nous défendons la mise en place d’un dispositif d’aide fiscale pour favoriser la co-location entre personnes âgées, mais aussi la création de maisons intergénérationnelles.

L'égalité entre les femmes et les hommes n'est pas seulement un principe, il doit s’appliquer au quotidien. Génération France Paris soutient les Parisiennes comme celles qui s’engagent pour les représenter. Pour ce faire, la parité doit être respectée et appliquée. C’est une exigence démocratique.

lundi 2 avril 2012

La France se nomme diversité

Ce soir, dans le 15ème arrondissement, est organisée une réunion de soutien à Nicolas SARKOZY animée par Samia BADAT, Secrétaire nationale de l'UMP, sur le thème "être ultra-marin en Ile-de-France" au café l'As-de-Trèfle, 67 rue Balard. Samia a notamment travaillé pour Patrick Karam, délégué interministériel pour l'égalité des chances des Français d'Outre-mer entre 2007 et 2010.

Cette thématique est très importante car ce sont près de 600 000 personnes issues des territoires d'Outre-mer qui vivent dans notre belle région. Les ultra-marins rencontrent des problèmes spécifiques (caution pour le logement, problème d'éloignement de leur famille, prix des billets d'avion, problème de démarches administratives....) et sont victimes de discriminations en métropole, alors qu'ils sont Français.

Lors de la campagne des régionales en 2010, j'avais défendu l'idée de Nicolas Sarkozy visant à la création d'une maison de l'Outre-Mer à Paris, et plus spécifiquement dans le 15ème arrondissement.

Vous trouverez ci-dessous la note que j'avais faite pour ma tête de liste Valérie Pécresse. J'espère que ce projet, qui permettra à chacun de mieux connaître cette diversité de la France, verra le jour dans le 15ème!

samedi 24 mars 2012

Nicolas SARKOZY favorable à la célébration des PACS en mairie

Je savoure ! Une semaine après cet épisode désagréable du conseil d'arrondissement du 15ème du 12 mars dernier au cours duquel, seule contre tous à droite, j'ai voté pour la célébration des PACS en mairie, Nicolas Sarkozy me donne raison!

Dans une interview accordée au magazine Têtu, que je vous invite à acheter, le Président-candidat revient sur la question des droits des couples homosexuels et déclare sans ambiguïté "la célébration en mairie, pour un PACS homosexuel, doit être de droit".
Découvrir l'interview complète sur le site NS2012
Il serait souhaitable que la Fédération UMP de Paris respecte les engagements de notre candidat.

Dès 2008, nous étions plusieurs Conseillers UMP de Paris de la nouvelle génération à nous prononcer en faveur de la célébration des PACS en mairie. Je salue notamment le courage de mon collègue Pierre-Yves Bournazel qui, avec moi, n'a pas hésité à monter au front pour défendre l'égalité des droits et pour faire reculer cette discrimination inacceptable.

J'invite mes collègues du 15ème arrondissement à reconsidérer leur position sur ce sujet. Je rappelle que les PACS en mairie sont célébrés à Paris dans les mairies de gauche et les mairies UMP des 1er, 6ème et 17ème arrondissements.

En s'arc-boutant sur des principes rétrogrades, la droite continuera à perdre du terrain à chaque élection à Paris. J'appelle ses dirigeants à être plus l'écoute de l'évolution de la société et à s'inspirer de la démarche de Nicolas Sarkozy.

jeudi 22 mars 2012

Drôles de méthodes!

Lors du dernier arrondissement du 15ème, le 12 mars 2012, j'ai voté le voeu présenté par la Gauche sur la célébration des Pacs en mairie.

Je ne reviendrai pas sur le fond car vous retrouverez ma position dans d'autres billets postés sur ce blog (PACS passera).

Je voudrais simplement alerter les internautes sur la façon dont sont traités ceux qui ne pensent pas comme le Maire du 15ème, Philippe Goujon, dans l'équipe municipale.

En images : impossible d'aller jusqu'au bout de mon propos, je suis coupée sans cesse, no comment!


PACS-12mars 2012 par GPG12

mardi 20 mars 2012

LOGEMENT, seule réponse de M. Delanoë : "ce n'est pas de ma faute "!

Je vous livre mon intervention d'hier lors de la Séance du Conseil de Paris dans un débat sur le logement.


"Monsieur le Maire,

Alors que la crise du logement est un sujet sérieux, qui touche de nombreux parisiens, ce projet de délibération, véritable procès à charge contre l’État, met en évidence la mauvaise fois de l’exécutif parisien.
 
Paragraphe après paragraphe, vous accusez l’État de tous les maux, et vous égrenez telle la complainte de Gavroche toujours la même remarque, « c’est la faute de l’État ».

Ce manque de confiance dans votre propre pouvoir à changer la donne est un aveu de faiblesse devant les difficultés que vivent plus de 120 000 demandeurs de logements à Paris. Mais si vous ne pouvez rien faire, et si tout est de la faute de l’État, il ne faut hésiter à démissionner Monsieur le Maire !
 
Face à une telle intoxication je voudrais simplement rappeler ici quelques chiffres :

En 2011, l’Etat aura financé 124 000 logements sociaux dont 20,4 % par des prêts locatifs aidés d’intégration (PLAI). Aujourd’hui, Nicolas Sarkozy finance 4 fois plus de logements sociaux que Lionel Jospin entre 1997 et 2001 et 5 fois plus de PLAI.
Donc, si vous nous accusez de ne pas faire assez, ce qui est sûr, c’est que lorsque vous êtes aux commandes de l’Etat, vous en faites 4 à 5 fois moins ! Je pense que les Français devraient réfléchir à cette réalité.

Par ailleurs, vous récidivez comme chaque année dans votre opposition idéologique au logement intermédiaire. Avec vous Monsieur Delanoë, ce sont encore les classes moyennes qui trinquent. Vous avez décidé de transformer 1500 logements à loyers libres de la RIVP en prêts locatifs sociaux (PLS).

Ce tripatouillage des chiffres pour accroître votre bilan en matière de production de logements sociaux est inadmissible. Vous trompez les gens en faisant croire que vous réglez les choses alors que vous ne faites que modifier le statut de ces logements : vous déshabillez Paul pour habiller Jacques. Si, grâce à cet artifice, vous annoncez +1500 logements sociaux, il faut bien que tout le monde ait en tête la réalité : ce sont –1500 logements pour les classes moyennes que vous programmez !

Autre réalité dramatique pour les Parisiens, jamais la construction de logements neufs n’a été aussi basse, ce qui aggrave naturellement la tension du marché du logement dans notre capitale.

A l’UMP, nous sommes pour une politique du logement pour TOUS!

Nous considérons que les classes moyennes ne doivent pas être ainsi chassées de Paris par une mesure qui, sous couvert d’élan de générosité, ne fait qu’exclure davantage certaines catégories de la société.

Nous sommes favorables à l’instauration d’un pourcentage obligatoire de logements intermédiaires pour vous empêcher par la loi de supprimer cette catégorie de logements abordables, indispensables pour ceux quoi gagnent trop pour avoir accès au logement social, mais pas assez pour louer un appartement dans le secteur privé.

Nous plaidons pour un parcours résidentiel linéaire en proposant une offre de logements intermédiaires pour celles et ceux qui quittent le logement social. C’est une toute autre philosophie de vie que vous préconisez : vous maintenez les ménages dans le logement social sans perspective de progression, sans espoir. 

Monsieur le Maire, faire entrer les gens dans les logements sociaux c’est bien, leur permettre un jour d’en sortir, c’est mieux. 

C’est en construisant un véritable parcours résidentiel, représentatif des attentes des Parisiens que nous réussirons à endiguer la crise du logement dans notre capitale, et non en opposant les Parisiens les uns aux autres.

Pour conclure, je résumerai ce mémoire en 3 mots :
-irresponsabilité, en vous déchargeant sur l’Etat
-sectarisme, en oubliant toute une partie de la population parisienne
-mauvaise foi en « tripatouillant » les chiffres…

Voilà, Monsieur le Maire, votre réponse au mal-logement des Parisiens ? Votre politique n’est décidemment pas à la hauteur de notre belle ville de Paris !
Je vous remercie."