Vous retrouverez l'intégralité de cet échange ci-dessous.
Pour résumer ma réflexion sur ce thème, voici quelques remarques et propositions.
Oui, nos concitoyens ne supportent plus l'imposture de celles et ceux qui sont censé(e)s les représenter, mais qui ne sont pas ce qu'elles/ils prétendent être : train de vie, comportements personnels, convictions réelles des politiques... les Français ont soif de transparence.
Au lendemain de crises ou d'affaires, des lois sont promulguées dans l'urgence et permettent des progrès significatifs. Par exemple, les travaux de la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Politique (HATVP), mise en place au lendemain de l'affaire Cahuzac, permettent de mettre en lumière les comportements non éthiques de certains parlementaires et élus (fraude au fisc par exemple).
Cela est loin d'être suffisant. Les électeurs ne connaissent pas ou ne cherchent pas à connaître les candidats qui se présentent à leurs suffrages. Dans bien des territoires, seule l'étiquette politique compte.
Dans ces conditions, ce sont bien les pratiques des partis politiques qu'il faut changer et contraindre pour que cesse la cooptation de petits copains peu scrupuleux, au détriment de candidats soucieux de probité. Ce sont les partis politiques qui, en refusant de changer, entretiennent ce climat délétaire.
Il faudra faire beaucoup plus que changer leur nom et leur siège!
Quelques unes de mes propositions :
1- Faire du "clientélisme" un délit pénal, sanctionné également par une longue période inéligibilité;
2- Instaurer de fortes pénalités financières aux partis politiques qui investissent des candidats déjà condamnés par la justice ( à définir : le degré de gravité de la condamnation);
3- Imposer aux candidats à une élection la production d'un quitus fiscal lors du dépôt de leur candidature en préfecture certifiant qu'ils ont bien réglé leurs impôts;
4- Supprimer l'intégralité des financements publics des partis politiques qui n'appliquent pas la parité;
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