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mercredi 27 février 2013

Rythmes scolaires : double zéro pour PEILLON

La réforme des rythmes scolaires ne cesse de susciter le débat. Il faut dire que le mauvais élève du gouvernement multiplie les déclarations incontrôlées plongeant les enseignants et les parents d'élèves dans le désarroi.


Mon commentaire sur les rythmes scolaires dans l'émission 
"On ne va pas se mentir" du 25 février 2012 sur I-Télé

De leur côté, les maires, sur tout le territoire national, "s'arrachent les cheveux" pour organiser la semaine de cours de 4 jours et demi et la nouvelle donne pour les activités périscolaires dès la rentrée 2013. Un défi irréalisable en l'état.

En effet, les communes devront financer les activités périscolaires. Le fonds de soutien annoncé pour aider les communes les plus en difficulté est sous-doté. L'aide ne sera que de 90 €/élève alors que le coût réel de ces changements est estimé à 150 €/élève.

Mais quelle mouche a piqué Vincent Peillon? Après avoir critiqué pendant tout le quinquennat de Nicolas Sarkozy l'absence de concertation, les socialistes imposent avec brutalité un calendrier alors que les mesures sur le fond peuvent recueillir un large consensus.

Le raccourcissement des vacances scolaires d'été est une piste qui avait été envisagée par Luc Chatel et qui permettrait un meilleur étalement des cours sur toute l'année scolaire. Mais cette mesure nécessite de trancher quelques questions préalables parmi lesquelles :

-le zonage des vacances d'été pour répondre aux préoccupations du secteur du Tourisme qui doit être consulté. N'oublions pas que son chiffre d'affaires représente 72 milliards d'€ annuels (6% du P.I.B.).

-l'organisation des examens en juin doit être repensée.

-la question de la rémunération des professeurs est aussi primordiale : l'année scolaire en France est aujourd'hui la plus courte d'Europe (140 jours). Si les enseignants travaillent plus, ils devront gagner plus... Ce que le gouvernement Ayrault n'a absolument pas pris en compte!

Tant d'agitation et d'improvisation auraient pu être évitées! Mais le sectarisme de la gauche vient de se retourner contre elle! Les enseignants se disent trahis par ce gouvernement qu'ils croyaient à leur écoute.

Bon courage à M. DELANOË à Paris qui a été très chahuté dans les réunions avec le corps enseignant, lui qui se disait le chantre de la démocratie participative ! Ne doutant de rien, il lance une consultation post décision, autrement dit, la concertation à la parisienne! 

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