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samedi 3 mai 2014

Le dimanche 25 mai prochain, votez Lamassoure / Dati!

23 jours d'un scrutin capital pour la France, la campagne des élections européennes ne passionne malheureusement pas les foules. Certains partis politiques se contentent de développer la nécessité d'une "sanction" qui devrait être apportée au pouvoir en place, à l'inénarrable "Moi Président" qui, au fil des mois, montre le visage de l'incompétence à la tête de l'Etat.

Là n'est pourtant pas l'enjeu des élections européennes.

Pour ma génération qui n'a pas connu la guerre, l'Europe ne doit pas servir de bouc-émissaire à l'inefficacité des politiques nationales. 

Quatre enjeux majeurs sont aujourd'hui posés par ce scrutin du 25 mai.

À l'heure des tensions entre l'Ukraine et la Russie, l'Europe doit parler d'une seule voix sur la scène diplomatique et élaborer une stratégie commune de protection de ses peuples. Scrutin européen après scrutin européen, cette Europe de la Défense, que beaucoup appellent pourtant de leurs vœux, ne progresse que faiblement. Il faut retourner à l'esprit et la volonté des pères fondateurs qui projetaient l'idée d'une Europe de la paix. Par ailleurs, face à la montée des terrorismes, les Nations qui la composent ont une responsabilité majeure : celle de trouver une ligne commune de diplomatie et de défense afin de poursuivre cet idéal.

Le deuxième thème qui inquiète nos concitoyens est celui de la maîtrise des flux migratoires. Le Front national entretient les peurs en brandissant l'idée d'une Europe passoire. C'est pourtant la politique d'immigration de la France qui est seule responsable. La circulaire Valls a permis une régularisation massive des sans-papiers. Les reconduites à la frontière ont diminué d'un quart depuis l'arrivée de François Hollande au pouvoir. L'Europe peut être un acteur majeur de la maîtrise migratoire en redéfinissant ses priorités et en développant une coopération renforcée des États les plus actifs sur cette question.

Il est important que l'Europe devienne un bloc économique face à la Chine et aux États-Unis. C'est un objectif qui doit guider l'Europe des 27. Une harmonisation des politiques de l'emploi et de soutien à la compétitivité de nos entreprises doit être au cœur de l'action des députés français au Parlement européen. Par ailleurs, notre pays s'est engagé depuis deux ans dans une impasse en augmentant les prélèvements obligatoires de 50 milliards et en ne diminuant pas la dépense publique de manière efficace. Le pacte de responsabilité proposé par le gouvernement cette semaine n'est pas à la hauteur des enjeux. La France est devenue l'un des mauvais élèves de l'Europe avec un déficit public record. L'Europe, en maintenant des règles rigoureuses de saine gestion, permet à la France de ne pas sombrer à cause des décisions dramatiques du gouvernement socialiste.

Enfin, la politique énergétique et environnementale de l'Europe demeure une préoccupation majeure pour tous ceux qui ont à cœur la protection de la planète. L'Allemagne a fait le choix solitaire de la sortie du nucléaire, en augmentant sa production de charbon, ce qui a eu pour conséquence immédiate un pic d'émission de dioxyde de carbone. La transition énergétique ne peut être mise en œuvre au seul niveau des États. C'est une politique globale de promotion d'un mix énergétique que les partisans d'une Europe qui protège doivent réussir à mettre en œuvre.

À ce stade, la seule liste qui a pris en considération ces enjeux majeurs est celle conduite par Alain Lamassoure et Rachida Dati en Ile-de-France. Elle compte dans ses rangs des personnalités expérimentées comme Constance Le Grip députée sortante, mais aussi une nouvelle génération représentée par Geoffroy Didier.

J'apporte à ces candidats de l'UMP mon soutien, mon amitié et ma considération.

Géraldine POIRAULT-GAUVIN
Conseillère régionale d'Ile-de-France
Groupe Mouvement populaire