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mardi 15 mai 2012
jeudi 10 mai 2012
Logement social : les élus doivent avoir moins de droits que le citoyen lambda
Aujourd'hui, quand on est élu, nos concitoyens nous regardent avec suspicion, comme si une présomption de malhonnêteté pesait sur nous. "Les élus, tous pourris"! Combien de fois ai-je entendu cette phrase ? Cela me rend triste, et je crois qu'en cette période d'incertitudes, il faut plus que jamais restaurer l'image du politique.
Pour retrouver la confiance de nos concitoyens, il faut des actes forts et parfois des symboles.
La question des avantages dont pouvaient bénéficier certains élus à Paris n'est donc pas accessoire.
Le maintien de Delphine Batho, députée PS, ou de Michèle Blumenthal, Maire PS du 12ème arrondissement, dans leur logement social défraient régulièrement la chronique, et c'est normal. Comment justifier que des élus qui touchent plus de 4000 euros net par mois prennent la place de personnes en grande difficulté? C'est une image déplorable du politique qui est ainsi donnée. La suspicion est jetée sur l'ensemble de la classe politique, alors que des élus qui touchent de très faibles indemnités ne doivent pas être empêchés d'accéder à un logement social a priori, s'ils répondent aux critères d'attribution et s'ils ne passent pas devant les autres demandeurs parce qu'ils sont élus!
MOINS DE DROITS QUAND ON A l'HONNEUR DE REPRÉSENTER LE PEUPLE
Spécialiste des questions de logement, je me suis toujours intéressée au processus de désignation des demandeurs pour l'attribution de logements sociaux pour essayer de trouver le plus juste et le plus équitable. M. Delanoë a mis en place dès 2001 une commission d'attribution parisienne de logements sociaux dite "pluraliste et transparente" où tous les partis politiques sont appelés à siéger aux cotés d'associatifs et de spécialistes du logement. Depuis, des commissions locales ont fleuri dans les arrondissements de la capitale.
Force est de constater que ce système trouve aujourd'hui ses limites quand ici le compagnon de la fille d'une élue obtient un F5 en un peu plus d'un an, ou quand une telle bénéficie là d'un studio en quelques semaines parce qu'elle est la sœur d'un probable futur ministre du gouvernement... Dans la réalité, nous assistons partout dans Paris à un simulacre d'équité et de transparence.
Ce qui est choquant avec ce système, c'est que l'on fait valider par un collège une décision inéquitable sans que ce collège ait toute les données du problème! Ce qui est choquant, c'est moins que des proches ou des enfants d'élus se voient attribuer un logement social, mais qu'ils passent devant les autres en raison de leur lien familial ou d'amitié avec les élus!
J'ai déposé un vœu pour le prochain Conseil de Paris (séance du lundi 14 mai 2012) pour que le Maire de Paris demande aux commissions d'attribution de logements sociaux de s'abstenir de désigner des proches ou des parents d'élus pendant l'exercice de leur mandat.
Je crois qu'en matière d'accès au logement social les élus et leur famille doivent avoir moins de droits que les autres demandeurs. Cela peut sembler injuste, mais c'est le prix à payer quand on a l'honneur de représenter ses concitoyens. C'est ma conception de l'éthique, et en tout cas l'idée que je me fais de l'exercice d'un mandat au 21ème siècle.
Pour retrouver la confiance de nos concitoyens, il faut des actes forts et parfois des symboles.
La question des avantages dont pouvaient bénéficier certains élus à Paris n'est donc pas accessoire.
Le maintien de Delphine Batho, députée PS, ou de Michèle Blumenthal, Maire PS du 12ème arrondissement, dans leur logement social défraient régulièrement la chronique, et c'est normal. Comment justifier que des élus qui touchent plus de 4000 euros net par mois prennent la place de personnes en grande difficulté? C'est une image déplorable du politique qui est ainsi donnée. La suspicion est jetée sur l'ensemble de la classe politique, alors que des élus qui touchent de très faibles indemnités ne doivent pas être empêchés d'accéder à un logement social a priori, s'ils répondent aux critères d'attribution et s'ils ne passent pas devant les autres demandeurs parce qu'ils sont élus!
MOINS DE DROITS QUAND ON A l'HONNEUR DE REPRÉSENTER LE PEUPLE
Spécialiste des questions de logement, je me suis toujours intéressée au processus de désignation des demandeurs pour l'attribution de logements sociaux pour essayer de trouver le plus juste et le plus équitable. M. Delanoë a mis en place dès 2001 une commission d'attribution parisienne de logements sociaux dite "pluraliste et transparente" où tous les partis politiques sont appelés à siéger aux cotés d'associatifs et de spécialistes du logement. Depuis, des commissions locales ont fleuri dans les arrondissements de la capitale.
Force est de constater que ce système trouve aujourd'hui ses limites quand ici le compagnon de la fille d'une élue obtient un F5 en un peu plus d'un an, ou quand une telle bénéficie là d'un studio en quelques semaines parce qu'elle est la sœur d'un probable futur ministre du gouvernement... Dans la réalité, nous assistons partout dans Paris à un simulacre d'équité et de transparence.
Ce qui est choquant avec ce système, c'est que l'on fait valider par un collège une décision inéquitable sans que ce collège ait toute les données du problème! Ce qui est choquant, c'est moins que des proches ou des enfants d'élus se voient attribuer un logement social, mais qu'ils passent devant les autres en raison de leur lien familial ou d'amitié avec les élus!
J'ai déposé un vœu pour le prochain Conseil de Paris (séance du lundi 14 mai 2012) pour que le Maire de Paris demande aux commissions d'attribution de logements sociaux de s'abstenir de désigner des proches ou des parents d'élus pendant l'exercice de leur mandat.
Je crois qu'en matière d'accès au logement social les élus et leur famille doivent avoir moins de droits que les autres demandeurs. Cela peut sembler injuste, mais c'est le prix à payer quand on a l'honneur de représenter ses concitoyens. C'est ma conception de l'éthique, et en tout cas l'idée que je me fais de l'exercice d'un mandat au 21ème siècle.
jeudi 3 mai 2012
POUR LA FRANCE, NICOLAS SARKOZY DOIT GAGNER
Nous sommes à J-3 du vote décisif
dans cette élection présidentielle.
Chacun de nos concitoyens doit
prendre conscience de l’importance de son choix et du pouvoir qu’il a entre les
mains.
Dimanche, chaque voix va compter
car j’en suis convaincue, Nicolas SARKOZY, que tous les instituts de sondages
donnaient perdant depuis des mois, peut gagner.
Mais nous ne sommes pas dans un
match sportif où seule l’émotion du soir compte, où chacun montre ses "muscles".
Ce qui compte, c’est de confier
le destin de la France à un capitaine
Ce qui compte, c’est l’avenir de nos
enfants qui n’ont pas demandé à faire les frais des inconséquences d’une
gestion socialiste qui échoue partout en Europe.
Ce qui compte, c’est l’avenir de
nos parents qui vieillissent, et qui redoutent la retraite et la diminution de
leur pouvoir d’achat.
Édouard BALLADUR le disait très
justement dans les colonnes d’un quotidien il y a quelques jours… Nicolas
SARKOZY est l’homme de l’essentiel, quand François HOLLANDE est l’homme de
l’accessoire.
L’essentiel, c’est de laisser
celui qui a résisté à la crise finir le job ! L’accessoire, c’est de
proposer des gadgets comme le « contrat de générations » qui n’est
pas à la hauteur de la situation.
L’essentiel, c’est de continuer à
réformer notre pays pour réduire les déficits, l’accessoire c’est de
recruter 12 000 fonctionnaires de police de plus (0,42 policier par
commissariat), 61 000 fonctionnaires dans l’éducation nationale, alors que
le nombre d’enfants scolarisés ne cesse de baisser. Tous ces fonctionnaires
recrutés, c’est bien sur 41,5 ans que nous devrons les payer !
L’essentiel, c’est de conforter
le couple franco-allemand en Europe pour protéger l’Euro et pour imposer une
gouvernance responsable pour relancer la croissance. L’accessoire, c’est de
vouloir tout remettre en cause pour flatter un électorat d’extrême-gauche.
L’essentiel, c’est d’élire un Président
de la République qui mènera une politique d’immigration généreuse mais
responsable et qui parle à tous les Français. L’accessoire, c’est de mépriser
les électeurs du Front national pour faire plaisir à la gauche « caviar »
de Saint-Germain-des-Prés et aux porteurs de drapeaux rouges du Front de
gauche.
L’essentiel, c’est le fond. L’accessoire, c’est la forme.
Le débat l’a montré hier :
la France ne peut pas s’offrir le luxe de mettre un débutant aux commandes. Il
nous faut un Président opérationnel immédiatement, qui connaisse parfaitement
les dossiers et les interlocuteurs internationaux pour faire avancer la France.
A tous les abstentionnistes et à
tous ceux qui ont décidé de partir en week-end, ne laissez pas les autres
décider à votre place !
Dimanche, c’est tout le pays que
vous allez engager par votre vote.
Pour moi, le seul à qui je peux
confier l’avenir de mon fils, c’est Nicolas SARKOZY !